LE CAMPEMENT, le 01/03

Le vendredi 1er mars

Vers 8h30 l’équipe d’ICD vient nous saluer avant son départ pour d’autres sites.

Nous, nous retournons déjeuner à l’hôtel NIJIniji-hotel3.jpg

Le taxi vient nous chercher avec tous nos bagages + 20l d’eau pour notre consommation personnelle car au campement il n'y a que l'eau du puits. Les habitants du village boivent cette eau mais leur système immunitaire s'est adapté, pas le nôtre.

Si vous souhaitez séjourner au campement éco-touristique GIE Dimba Gnima https://www.au-senegal.com/campement-eco-touristique-gie-dimba-gnima,5541.html

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Arrivés au campement, Kaly DIATTA, le gérant du camp, nous présente Sadiouma son bras droit.

Sadiouma est l'homme de toutes les situations.

Il est aux petits soins pour nous. C’est lui qui est chargé, avec les enfants, de nous apporter de l’eau pour la toilette, il nous servira de guide à plusieurs reprises.

Kaly nous présente les installations que nous n’avions vues que partiellement la veille puis on s’installe dans notre case.

À droit notre case et à gauche celle des sanitaires

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Notre chambrette

Interieur de la case 2Fleche 2

Interieur de case5 Interieur de case6

 

 

 

 

 

 

  Sous la table notre réserve d’eau potable pour la semaine

 

Case2 1

 

La case sanitaire dans laquelle il y a deux cabinets de toilette avec WC :

Elle est très bien sauf qu’il n’y a pas d’eau courante ! On utilise un seau d’eau pour faire sa toilette ainsi que pour les WC. Voilà une bonne technique pour apprendre à économiser l’eau.

Sanitaire1 2

 

 

 

 

 

 

 

 

ICD avait prévu, à côté du puits, un mini château d’eau pour alimenter le campement.

Ce château d’eau devait être alimenté grâce à une pompe immergée dans le puits mais le système était en panne obligeant les femmes et les enfants à faire le service d’eau avec des seaux.

Vous verrez plus tard nos tentatives de réparation du système de puisage.

Chateau d eau 2puits-du-campement.jpgPuits du campement 2p1030877.jpg                                                                                                                                                                                 

        Quelques vues de la fenêtre de notre case :

vue-de-la-case1.jpgvue-de-la-case2.jpg

dsc09534.jpgUne fois installés, nous allons dans la pièce à vivre pour établir les premiers plans de la maison de l'infirmier.

On passe sur le chantier, qui n'est qu'à 100 m, vérifier nos réflexions.

Là, on fait la connaissance du maçon Doua.

Doua est un  grand travailleur : on le verra manier la truelle en plein soleil d'après midi, trempé de sueur.

Le temps de prendre quelques cotes et de marquer à la craie l'emplacement des prises et interrupteurs et c'est l'heure du repas.

Retour au campement pour le repas du midi.

Le repas se passe dans la salle principale qui sert de réfectoire, salle de jeux des enfants du camp, salle de réunion et même, quand il fait trop chaud la nuit, certains viennent y dormir sur un matelas posé sur le béton.

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Enfin un vrai repas Sénégalaise : Thiéboudiène (poisson, riz et légumes) très bon et trop copieux, nous sommes obligés d’en laisser.

thicbou-djien.jpgUn fruit en dessert, soit une banane, soit une mangue.

 Arrosé avec de l’eau fraîche.

     Oui, de l'eau fraîche !

Quand il fait 40° à l’ombre, pas facile sans électricité !

Il faut aller chercher des glaçons à environ 500 m dans une sorte d’épicerie (qui doit posséder un groupe électrogène) et c’est Aliou, le neveu de Kaly qui fait la navette pour ramener des glaçons.

Grâce à une glacière que Kali nous a prêtée, nous avons 8 l d’eau fraiche pour 24 h.

Au fond de la salle il y a un bar et derrière, la cuisine.

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Après le repas, Benoît planche sur les commandes de matériel (avec l'aide d'Abdou le fils de Kali). Ça lui prend jusqu’à 16h.

benoit-et-abdou.jpgFleche 2

Pendant ce temps, et après ma courte sieste journalière, je prépare les plans d’un système de recyclage des déchets.

Je présente mon idée à Kaly qui semble intéressé. futur-verger.jpg

Kaly me parle de son intention de faire un verger dans le champ juste à côté.

Nous allons nous y promener et parmi les déchets qui jonchent le sol, comme pour appuyer mon idée de recyclage, je découvre 6 grosses piles dont certaines ont déjà délivré leur poison dans le futur verger...

Je lui explique les dangers de tels produits pour toute vie, animale ou végétale, mais aussi pour son puits à 50 m.

Une simple petite pile bouton qui contient du mercure pollue 1m3 de terre et 1000m3 d’eau pour 50 ans !

En France, depuis peu, on doit ramener les piles aux commerçants qui sont obligés de les reprendre, mais ici ?

Comment stocker ces piles ?20l d eau

Plus tard on trouvera l’idée de les stocker dans les bidons (vide) de 20l d’eau, très utilisés par ici.

A la fin de notre séjour nous avons donné une dizaine de bidons à Boubacar qui fera une initiation auprès des jeunes.   

Sur le chantier, on a la visite de Siaka, le coordinateur de chantier, il va demander au couvreur de commencer la toiture au plus tôt ; nous le sollicitons pour avoir une perceuse.

Siaka est aussi Maître d’école mais cette année il occupe le poste de Conseiller d’éducation au collège.

Les bureaux avec de précieux conseils

p1040145.jpg                                                                                                                                                                                     

Les activités                                                 Une réunion de parents                              Le proverbe Africain

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 La cour de récré                                             Des étudiants                                 Les salles de cours                                                                           

  la-cour-de-recre.jpgune-classe.jpgp1040149.jpg                                                                                       

Lors de l’hivernage (saison des pluies, de mi-juin à mi-septembre voire octobre), compte-tenu de la façon dont l’école a été construite mais aussi des besoins de main d'oeuvre pour les travaux des champs, l’établissement est fermé.Fleche 2

De retour au campement, nous sommes invités par Kaly et Sadiouma à palabrer sous un arbre et boire le thé.

La préparation du thé à la Sénégalaise représente un vrai travail.

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Il y a trois services qui se font dans des petits verres.

Sadiouma transvase le thé d’un verre à l'autre puis dans la théière et il recommence  plusieurs fois.

Au final, il y a trois services : « Le premier amer comme la mort, le deuxième doux comme la vie, et le troisième sucré comme l'amour » le troisième est délicieux…

Vers 20h nous passons à table éclairés par la lueur d’une bougie.

Le repas est à la Française : omelette-frites mais accompagnée d’une très bonne compote d’oignons, miam !

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Nous nous retrouvons avec Kaly et Sadiouma pour palabrer sous l'arbre à la lueur du petit feu.

Il faut se réchauffer un peu car la température a dû baisser d’un ou deux degrés !!!

Nous avons  la visite de Siaka qui vient nous dire qu'on aura une perceuse (louée 3000F) et Kaly nous fournira le groupe électrogène.

Vers 23h, je les laisse palabrer pour prendre une petite douche... au seau... délice ! Avant de me coucher.

Notre case de nuit

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