Week end du 23 au 24.03
Réveillé en pleine nuit, trempé de sueur, je suis obligé de dormir tête aux pieds pour trouver un coin de drap sec et je retourne l’oreiller trempé également.
Après une douche délicieuse et le petit déjeuner, nous partons à Tamba pour flâner dans les rues et les marchés.
Nous en profitons pour photographier les différentes boutiques avec leurs enseignes très personnalisées.
Et toujours les petites biquettes qui cherchent une petite friandise...
La boucherie
Les mécaniciens de la région
Il faut montrer également l'envers du décor : les dépotoirs en pleine ville
Le transport en commun
Retour au campement. L’après-midi se passe à flâner et ranger.
Ce samedi, étant la veille de notre départ, Boubacar vient nous chercher pour aller faire la fête chez lui.
En passant on récupère les jumeaux.
Regardez l’arrivée chez Boubacar, qui habite Tambacounda.
Vous allez comprendre pourquoi, au Sénégal, même dans une ville de 100 000 habitants, il faut un 4x4 :
Arrivés chez lui, on découvre plein de jeunes qui sont là, eux aussi, pour faire la fête.
En effet, tous les samedis, il fait danser les jeunes de son quartier.
Comme d’habitude, les enfants accourent pour nous saluer et la fête commence !
La soirée est animée par quelques jeunes qui s’occupent de la sono.
Nous participons aux danses comme nous pouvons… Enfin, surtout Benoît, Vincent et Julien.
Pour ma part, je prends des photos mais le flash attire les enfants qui se précipitent pour voir le résultat.
La deuxième femme de Boubacar nous a préparé un délicieux poulet yassa, que nous dégustons à l’intérieur.
Il y a avec nous deux jeunes étudiantes sénégalaises qui s'apprêtent à venir étudier en France, ce qui fait que nous sommes six à partager ce plat succulent.
Manger tous dans le même plat, c'est peut-être le bon apprentissage du partage ?
Dehors la fête bat son plein.
Nous retournons dans la cour où les danses continuent.
Je suis pris par l’une des musiques qui correspond tout à fait à une «gavotte»,
la fameuse danse bretonne où l’on fait une chaîne en se donnant le petit doigt.
J’entraine donc Boubacar, par le petit doigt, dans quelques pas de cette danse.
Malheureusement il n’y a pas eu de photo pour immortaliser cet instant.
Tout ce piétinement finit par soulever une fine poussière, visible sur les photos, et même l’atmosphère est parfumée à la terre.
Au fur et à mesure que nous avançons dans la soirée, les mamans viennent chercher leurs enfants et vers 23 h, c’est la fin de la fête.
Boubacar nous ramène à la maison.
Le grand départ.
Bagages bouclés. On va prendre notre petit déjeuner avant de partir.
A table, quelques enfants viennent nous dire au revoir de façon très chaleureuse.
En chemin nous saluons Sadiouma qui remplace le chaume sur le toit d'une case.
Les femmes également sont au travail
Adama nous emmène à la gare routière.
Après les palabres habituelles, notre choix se porte sur une magnifique 505, 8 places…
Enfin... on aura un neuvième passager de plus .... sur le toit !
On embarque (comme disent mes copains de Gwen aod)
Heureusement que nous ne sommes pas très grands et que nous avons réservé les trois places à l'arrière.
Salut Tambacounda !
La grande Mosquée de Mbour en travaux. Elle sera inaugurée en 2015.
Un camion qui n’a peut-être pas réussi à éviter un trou dans la chaussée, a perdu son chargement.
Quelques pauses en cours de route pour se dégourdir les jambes.
La biquette semble mieux tenir le coup que les toubabs !
Enfin Dakar, après 8h de route.
Un autre taxi et on arrive à l’Oasis Thially
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