DAKAR/TAMBA le 27/02
Le mercredi 27/02,
Nous avions rendez-vous avec le taxi de la veille mais il n'est pas là...
Ce ne sont pas les taxis qui manquent ; nous en prenons un autre pour aller à la gare routière.
A la gare routière, nous avions rendez-vous avec un taxi brousse... Il n'est pas là non plus !
Nous en trouvons un autre, ou plutôt c'est lui qui nous trouve car dès notre arrivée - même pas descendus du taxi - mille propositions nous sont faites par la vitre ouverte.
Un rabatteur nous amène au négociateur pour la discussion sur le tarif.
Pour le voyage, pas de problème, les prix sont fixés : 9500 CFA par personne.
La discussion se porte sur les bagages.
A l'hôtel on nous avait prévenus :
2000F maxi par valise.
Evidemment, il nous propose 2500F et on finit avec 1500F par valise.
Donc pour 25000F (soit 38€ pour deux) on va pouvoir rejoindre Tambacounda à 460 km…enfin quand la 505 break sera remplie de ses 7 voyageurs et pour le moment nous ne sommes que 5.
Après ¾ d’h d’attente un 6ème passager se présente, reste une septième place
à pourvoir.
1/4 d’h plus tard, nous finissons par payer la 7ème place, ce qui
nous permet d’être à l’aise à l’arrière avec nos 3 places (2places1/2).
La gare routière
Chargement de nos bagages sur la galerie.
Aïe ! Aïe ! Aïe ! Dans la valise grise, au milieu, toute raplapla, ce sont les cadeaux pour le village où nous allons !
Beaucoup de matériel scolaire, comment tout ça va t-il ressortir ?
Et nous voilà partis vers Tambacounda
Une ville d’environ 300 000 habitants avec peu d’immeubles s’étend forcément en longueur, la circulation est difficile à cause des règles de conduite et le mauvais état des infrastructures routières rendent la sortie de Dakar interminable.
(Avertissement : Les photos ne sont pas dans l'ordre)
Petit à petit la circulation devient plus fluide et nous avançons plus vite.
Ca ne dure pas longtemps car la route qui était en bon état présente maintenant des trous de 10 à 20cm de profondeur obligeant le véhicule à zigzaguer de la file de droite à celle de gauche, voire même à aller rouler sur le bas côté de droite comme de gauche.
Comme les véhicules qui viennent en face font de même, c’est parfois inquiétant...
Sur le bord des routes, à la traversée des villes et des villages, des enfants ou des femmes vendent de l'eau.
L'eau est vendue en bouteille ou dans des poches en plastique.
Le problème c'est qu'on ne connait pas sa provenance : d'un puits ? du robinet ? Il vaut mieux éviter sa consommation.
Les villes se succèdent : Mbour, Kaolac, Kaffrine Koungheul
et plein de petits villages sur le bord de la route.
L’état de la route, les arrêts pour déposer de la marchandise, déposer des voyageurs, en prendre d’autres, refaire le plein de gasoil (1€20 le L), plus les arrêts-pipi font que pour faire 460km il nous a fallu 8h.
A la gare routière de Tamba nous sommes accueillis par des propositions de services de toutes sortes : taxi, vendeurs de tout poil, comme à Dakar, des petits, adorables, avec leur boîte pour mendier quelques cadeaux.
Une tablette de chocolat, offerte par Thérèse, finit dans le ventre de nos petits mendiants.
Nous appelons Henri pour signaler notre arrivée et c’est Boubacar, le responsable de l’antenne ICD Afrique à Tambacounda, qui vient nous chercher pour nous conduire au centre d’ICD.
Voilà notre lieu de résidence ; en fait, nous n'y dormirons que deux nuits.
On s'installe et ouf une bonne douche.
3/4 d’h plus tard, Boubacar vient nous chercher pour nous emmener chez lui où une petite fête est organisée.
On trouve là l’équipe d’ICD : Henri, Violaine et Yves.
Ce sont les femmes qui ont préparé le repas mais là, c’est Henri qui est au barbecue pour nous préparer un barracuda à sa manière, un régal !
Soirée fort sympathique, dans la cour de la maison, à la lueur de quelques lampes.
Retour "chez nous".
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