NIOKOLO KOBA,le 16&17
Le samedi 16/03
Lever 6 h. Aller chercher l’eau au puits, car à cette heure là… Toilette, finir de préparer le sac à dos, petit déj.
Nous voyageons avec le véhicule d’ICD piloté par Youssouf.
Le véhicule arrive à 7h15, on charge ; départ pour le parc de Niokolo Koba.
C’est le deuxième plus grand parc animalier d’Afrique plus de 900 000 ha.
On ne devrait pas voir d’éléphants ni de lions ou autres félins, ils sont trop peu nombreux et très craintifs. Mais en cette saison la végétation est pauvre, les herbes rases, ce qui devrait nous permettre d'observer bien d’autres animaux et oiseaux.
La route est en bon état et le trajet n’est pas très long (environ 110kms).
Nous arrivons à 9h30 à la réception du parc
Les tarifs journaliers sont de 2000F/personne + 5000F pour le véhicule + le guide obligatoire.
On repart direction pour le « campement du lion » à Bafoulabe au bord du fleuve Gambie, 1500 kms de long, le fleuve Gambie prend sa source en Guinée et va se jeter dans l'Atlantique à Banjul (capitale de la Gambie).
Sur la route du campement du lion.
En chemin on découvre une termitière trouée.
Ce trou a été réalisé par un phacochère qui a profité de l'abandon du lieu par ses occupantes pour en faire son nid. Gare à celui viendrait y voir de trop près.
Le phacochère est une petite bête qui peut peser 110kg et 85 cm au garrot et ses défenses sont redoutables.
Un zoom sur le phacochère http://www.chassons.com/encyclopedie/animaux/phacochere/phacochere.htm
Il peut neiger au Sénégal mais cette neige est chaude et douce au toucher, c’est du kapok.
C’est une fibre végétale très légère qui est imputrescible et imperméable. On l’utilise pour remplir oreillers et coussins.
Elle est constituée de poils fins et soyeux qui recouvrent la graine du KAPOKIER, variété de FROMAGER que l’on surnomme bien sûr « arbre à coton ».
Son tronc très coloré et couvert d’épines
Dans ce film, observez sur le sol les fibres de Kapok (Vers la moitié du film)
Sur le trajet on voit des singes (beaucoup de babouins), des oiseaux, des familles de phacochères qui traversent la piste... mais tout ce monde-là ne nous laisse pas le temps de dégainer nos appareils photos !
A part ce singe mal placé pour s’enfuir et une colonie de Pintades de Numidie filmée par Benoît.
Une petite heure de piste pour une vingtaine de kms et nous arrivons au petit groupe de cases des guides, à Bafoulabe, situé juste à côté du campement du lion.
Le campement du lion commence par afficher ses valeurs
Blaise notre guide, sans qui il serait hasardeux de circuler dans le parc.
Les cases en jonc tressé
Notre chambrette
La salle à manger
Vers les sanitaires..........................
C’est là….........................
................. et là
...… et ici, mais ça se passe dehors, à l'arrière de la case sanitaire...
(ça peut présenter des avantages… Sauf pendant la saison des pluies !)
Blaise nous emmène au fleuve Gambie, juste derrière le campement.
Il y a souvent une
famille d’hippopotames.
Effectivement, elle est là, dans la retenue d’eau qu’on peut voir du campement.
Il vaut mieux ne pas être sur le chemin emprunté par les hippos lorsqu’ils vont se coucher.
Une fois installés, nous partons en 4x4 jusqu’à l’hôtel Simenti à ¼ h.
En chemin nous croisons un troupeau de buffles.
Eux aussi sont étonnés de voir des toubabs.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’hôtel Simenti : http://www.planete-senegal.com/int/tourism/detail.php?id=351
Toute l’équipe de service nous attend
A l’intérieur c’est sympa mais à l’extérieur c’est extra car l’hôtel domine le Gambie
Les rives du Gambie
A table... Pas de temps à perdre au restau, nous pique-niquons devant l'hôtel
Et une pause au bar avant de repartir
Le barman nous attend !
Blaise nous emmène au bord d’un étang où il y a un point d’observation.
Là, pour une fois, ce sont les animaux qui sont en liberté
Cobe de Buffon
Et des oiseaux tout plein… entre autres des Jubirus, un peu loin, au fond à gauche et à droite.
C’est mieux comme ça, hein !
Mais la photo n’est pas de nous, elle provient d'une Référence concernant tous les oiseaux :
http://herve.michel.oiseaux.net/jabiru.d.afrique.1.html#monde
Un héron cendré---------------------------et des aigrettes, oui je sais il y en a chez vous !
--------------et des Jacanas à poitrine dorée.
On change de poste d’observation,
Pour observer de l’autre côté de l’étang.....
Et c'est sur notre rive à 100m, qu'il y a un joli crocodile ...........................................
..........................avec tout plein de dents
Sur la rive d'en face
Il y a du monde !
Un autre point d’observation et le paysage change encore
Probablement un héron cendré qui fait sa toilette et un autre qui sèche.
Un peu plus loin des Guêpiers à gorge rouge font leurs nids
Un toubab à gorge rouge (c’est très tendance)
On retourne au véhicule par un petit chemin dans la forêt.
Tous ensemble, pas de problème ; par contre, il est formellement déconseillé d’être seul car on peut faire de mauvaises rencontres...
...Comme des babouins ou un phacochère irascible......
Les félins sont beaucoup plus rares.
Le seul félin que nous aurons vu c’est une panthère qui se trouve dans un enclos.
Trop triste ma panthère derrière son grillage ! Aussi j’ai emprunté une photo de cette même panthère sur ce site :
http://abcdm.pagesperso-orange.fr/ss3_felin.html
La mère de cette panthère a été tuée par un braconnier en 1996.
Elle laissait trois petits orphelins que le braconnier a vendus à un touriste.
Le touriste s’est fait arrêter à l’aéroport.
Les panthères ont été récupérées et soignées mais des événements malheureux ont fait que deux d’entre-elles sont mortes.
Pour finir il ne reste plus que celle-ci, gardée dans un enclos à côté du campement du lion.
Si vous souhaitez + de détails : http://www.destination-senegal.com/news/pantheres-niokolo.htm
Sur le chemin du retour un troupeau de buffles traverse la piste
Arrivés au campement, Blaise nous indique un endroit, au bord du Gambie, où l’on peut se rafraîchir.
En direction de la "plage" nous croisons un homme du campement qui revient de la pêche.
Le soir nous mangerons du poisson, est-ce celui-là ?
Direction la plage
Après avoir demandé aux crocos de se pousser, nous avons été faire trempette.
Pas de problème avec les crocos, par contre des petites bestioles venaient nous mordiller ou plutôt nous picoter, pas vraiment sympa.
Même pas rafraîchissante elle devait être à 30°, vivement la Bretagne et ses 17° !
C’est en revenant de cette baignade que l’un de nos jumeaux a pris cette photo que j’adore.
Ce soir c'est souper à la bougie.
Au menu : Thicbou djien avec du poisson délicieux.
Au cours de la soirée, Blaise nous raconte que lorsque le parc de Niokolo a été créé, les habitants des villages se trouvant dans la zone n’avaient plus le droit de chasser.
Privés de leur moyen de subsistance, ils ont été obligés de partir.
Ça a été pour eux une expédition périlleuse car femmes et enfants ont dû traverser plus de 100 km de forêt pour arriver de l’autre côté du parc.
Ils ont été obligés de s'adapter à une nouvelle vie. Blaise a trouvé ce travail de guide et le parc qui a chassé sa famille le fait vivre maintenant.
Là, nous avons une pensée pour Caroline (la sœur de Benoît) dont c'est l'anniversaire et nous lui chantons Happy birthday.
La conception des cases en lattes de bambous, plus la proximité du fleuve, nous ont permis de passer une nuit pas trop chaude.
Par contre le sommier du lit, lui aussi en lattes de bambous tressé, est très présent.
Dans la nuit, les cris d’un animal, sans doute très puissant, nous ont réveillés.
Ensuite, les babouins, très énervés, ont hurlé à leur tour.
Puis tout est redevenu calme.
Au matin, Blaise nous dira qu’il s’agissait probablement d’une hyène qui aurait attaqué les babouins ?
Le dimanche 17/03
On se lève de bonne heure (6h30) dans l’espoir d’observer une dernière fois les hippos dans leur piscine.
Pas d’hippos mais deux crocos qui passent à fleur d’eau.
Retour au campement, légère toilette (vu les installations), petit déj.
Crevaison avant le départ, c’est Youssouf le chauffeur, qui s'y colle aidé de Blaise.
Kénavo Niokolo !
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