DAKAR, le 26/02/2013
Arrivée à Dakar à 21h30, le lundi 25 février 2013 (carte dynamique du Sénégal)
Devant l'aéroport recherche du chauffeur de taxi de notre hôtel.
Bien difficile de le trouver dans la foule de chauffeurs de taxi contenus derrière des barrières.
Ils proposent tous de nous amener à l'hôtel. Enfin on trouve notre chauffeur.
Après un dédale de "rues" ou plutôt de chemins de terre ou sable (Seuls les axes principaux sont goudronnés), on découvre l'espace Thially derrière une porte en tôle.
(Le site de l'espace Tially ici )
Quel plaisir de découvrir ce lieu merveilleux ... une oasis !
L'hôtel est simple (en 2013) : wc et salle d'eau sur le palier, mais tellement agréable.
Le mardi 26/02,
La nuit a été très agréable car il ne fait que 25° et le quartier est calme la nuit.
Mais au petit matin tout change : le coq qui habite juste en face nous réveille, suivi de près du muezzin (on ne sait pas lequel des deux a réveillé l'autre).
Nous partons à la découverte de Dakar
Le transport en taxi nous permet d'avoir une vue d'ensemble de la vie dans Dakar (avec 2500F CFA on traverse la ville 1€ = 650 FCFA)
Voilà le transport en commun local :
Dans les rues, on croise des chevaux vapeurs et des chevaux à 4 jambes
Le taxi nous dépose devant le palais présidentiel avenue du Président Léopold Sedar Senghor.
La première chose qu'on voit en descendant du taxi, ce sont les multiples mains tendues des enfants et des camelots en tout genre qui vous assaillent.
On s’extirpe de là et on peut regarder les rues, la vie autour de nous.
Petit tour d’horizon des différents sites que nous avons visités :
Visite de la Cathédrale du Souvenir Africain
La cathédrale se situe boulevard de la République à l’emplacement d’un ancien cimetière chrétien.
La promenade continue
Ne croyez pas que nous soyons tranquilles dans la rue…
De façon récurrente, les propositions en tout genre pleuvent : cartes Sim, lunettes de soleil, vêtements, oeuvres d'art ...
Certains, plus malins, ont mis au point des stratagèmes pour entrer en contact avec nous.
Voilà la technique des rabatteurs :
« Bonjour, vous êtes Français ? De quelle région ? La Bretagne ! Ah ! Brest, Rennes, Concarneau …
Super ! J’ai un cousin qui vit là-bas ! On va vous guider dans Dakar »
Ils connaissent tous la Bretagne, d'ailleurs regardez dans le bas du camion ce qui est inscrit !
Et nous voilà téléguidés vers tous les commerces où ils ont leur "bakchich" en remerciement des pigeons qu’ils ont amenés.
C’est comme ça que nous nous sommes retrouvés dans cette "usine" de confection de vêtements, d’où nous sommes ressortis allégés de plusieurs milliers de CFA et avec des boubous dont on se serait bien passé..
Cependant la visite de ce lieu a été très intéressante.
Retour dans la rue...
Dans la rue Moussé Diop on arrive à la Mosquée Rawane Mbaye
Et un peu plus loin le cartier de l’Institut Français
Nous voilà dans la rue George Pompidou
Nos guides sont au petit soins pour nous, ils font signe aux voitures de nous laisser passer.
Place de l'Indépendance
Le Ministère des affaires étrangères
La chambre de commerce
Un peu plus loin l'un d'eux se fait gronder en Wolof par un passant qui a remarqué leur petit jeu et notre agacement.
Enfin on finit par se débarrasser de ces deux crampons...
Mais notre visite est sans cesse troublée
par le harcèlement de tous les marchands
ambulants que l’on croise.
Il faut dire que si nous avons supporté si longtemps tous ces casse-pieds,
c'est parce que les Sénégalais sont très agréables, toujours gentils et sympathiques.
Mais quelle mauvaise stratégie de vente !
La faim nous rappelle qu’il est l’heure de passer à table… mais où ?
Ne voulant pas retomber dans les pattes de baratineurs, nous nous rabattons sur un restau… français où nous retrouvons notre calme.
Mon premier plat "sénégalais" sera... une salade niçoise !
Reposés, nous repartons en direction de la route de la corniche et nous arrivons devant le beau bâtiment du musée de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique de l'Ouest.
Et revoilà l’un des 2 frères "guides" ! Bon le positif c’est qu'avec lui on voit des choses qu’on n'aurait jamais vues sans guide...
Nous arrivons place du Tirailleur dont le monument a été inauguré en 2004.
Et ici c'est le marché malien au niveau de la gare.
Autrefois les produits - beurre de karité, encens, perles, tissus bogans, terres cuites - étaient directement descendus des wagons et vendus sur la plce, d'où son surnom de marché malien.
A côté de la gare le magasin Serigne Fallou très décoré
Après de multiples camelots repoussés, nous sommes accrochés par l’un d’eux, qui, soi-disant, est guide dans
Il finit par me vendre des œuvres magnifiques, faites avec des écailles d'ailes de papillons (soi-disant récupérées sur des papillons morts).
Bon ! J'ai des excuses, je suis éreinté et ils sont tellement baratineurs…
Voilà les merveilles :
Ras la coiffe comme dit par chez nous, on abandonne notre visite de Dakar, où, pour ma part, je ne remettrai jamais les pieds, trop ennuyé par tous ces vendeurs à la sauvette qui nous bouffent la vie !
Retour à l'hôtel en taxi
Ouf, nous retrouvons notre "oasis" !
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