Semaine du 18 au 22/03

 

 Le lundi 18

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 Sur le chantier, on finit le passage de tous les câbles, on pose prises et interrupteurs.

 

 Tout se fait avec beaucoup de difficulté car le matériel est de très mauvaise qualité, comme nous l'avons déjà dit.

 Par exemple, il est fréquent de ne pas pouvoir serrer les fils dans l'interrupteur car les vis ne fonctionnent pas... parfois on ne peut même pas les dévisser dès le premier usage.

 Même le niveau donne une mauvaise verticalité, comment bien travailler dans ces conditions ?

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      Comme tous les jours, les livraisons de sable se poursuivent.

 

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 Ainsi que les livraisons d'eau

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 Benoît est obligé de repartir faire un complément de matériel chez Dimambo.

 L’après-midi, on va à l’orphelinat dans l’espoir de poser des interrupteurs mais, faute de perceuse, nous sommes vite arrêtés.

 On va voir Boubakar pour qu'il nous aide à trouver une solution.

 Un coup de fil à Diara et on est dépanné. Il accepte de nous prêter une perceuse pour plusieurs jours.

 Direction l’entreprise de Diara.

 Nous avons trouvé chez lui non seulement une perceuse mais aussi des interrupteurs de meilleure qualité.

 Diara nous a parlé également des problèmes qu’il rencontre pour forer les puits.

 En effet, son équipe de puisatiers est très ralentie lorsqu’en creusant, elle rencontre des roches.

 La solution, simple en France, serait d’avoir un marteau-piqueur, mais ici, à Tambacounda, une ville de 100 000 habitants, il n’y en a qu’un seul !

 Donc il a pris la décision d’en acheter un avec son compresseur.

Il discute avec Benoît sur le meilleur choix de matériel.

 Cet échange, fort intéressant, a été agrémenté par la séance du thé, ce qui nous a permis d’apprécier une nouvelle fois les différents aspects des trois étapes décrites plus haut.

 

 Sur le chemin du retour, sollicité par un "toubab cadeau", je dégaine mon paquet de biscuits : c’est l’émeute !

  Les enfants savent que les galettes bretonnes sont les meilleures du moooonde !

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 Retour au campement : Ce soir Kaly nous emmène au restaurant « Chez Francis ».

 L’idée plaisante au départ tourne un peu à la galère.

 Vers 20h, nous voilà partis à la recherche d’un taxi au rond-point de Tambasocé.

 Rien en vue.

 Comme d’habitude, on se dit qu'on va marcher un peu et… rien du tout : pas le moindre taxi.

 L'heure tourne et la faim monte...

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 Heureusement, un taxi vient enfin nous sortir du fiasco annoncé.

 « Chez Francis », l’ambiance nous réconforte un peu.

 L’aventure continue, au menu phacochère !

 Rien contre, moi le cochon… de chez nous ou d’ici …

 La suite est moins drôle car la bête était musclée et en plus servie avec un émincé d’oignons mal cuit, beurk ! Rien ne vaut les bons repas de Dado, notre cuisinière du campement.

 Ce n'est pas de chance car, d'après Kally, ce restau est apprécié.

 Bon, allez, au lit et on fera mieux demain !

 

 Le mardi 19

 

Nuit très chaude et pas un souffle d’air.

Reprise des hostilités sur le chantier

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 Un peu plus tard, nous avons la visite de Boubacar qui nous emmène à l’école.

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 Là, nous rencontrons le chef du village avec qui nous échangeons quelques mots sur le problème des déchets.

 Ce n’est pas un problème facile à gérer dans une commune qui a très peu de ressources.

 Une ville comme Tambacounda (100 000 habitants), n’a qu’une charrette (peut-être deux) pour ramasser les ordures.

 Une fois ramassé, l’éboueur emmène tout ça en brousse et y met le feu.

 Mais que peut faire une commune de 3000 âmes, comme Tambasocé ?

 La population vit de menus travaux et habite dans des cases des plus modestes,  comme vous pouvez le voir à la page « TAMBA le 28/02 » et ci-contre.

   Ici, pas de riches propriétaires.

 Quelques-uns ont un vrai travail, comme Adama (taxi pour le compte d’une entreprise de Tambacounda). 

 Il n'y a que 2 ou 3 petites échoppes (cabanes) qui survivent et le campement solidaire.

 Un copain (du groupe de Gwen aod), a pu, grâce à une association, faire venir de France un camion benne pour la ville de MBOUR.

 Pour Tambasocé des idées émergent mais les difficultés de la vie font que les priorités des familles ne sont pas au soin de l’environnement.

 Ensuite Boubakar nous dépose à l’orphelinat.

 On pose des interrupteurs. Un des ventilateurs qui avait des faiblesses a rendu l’âme.

 On décide d’offrir un ventilo neuf à l'orphelinat.

 Aller/retour chez Dimambo et pose du ventilo tout neuf… Ouf !18-au-23-2.jpg

 Voilà le circuit électrique a été revu dans les zones les plus délicates et grâce aux ventilos, il y a un renouvellement d’air qui rend l’atmosphère plus respirable.

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 Passage au campement pour un rafraîchissement au seau d’eau et nous repartons passer la soirée chez Julien et Vincent.

 Pas facile de trouver une pâtisserie à Tamba, y en a t-il une ?

 On trouve un marbré chocolat dans une supérette. On en profite pour prendre 20 l d’eau pour tenir la semaine.

 Je laisse Benoît aller chez le menuisier pour commander un coffret électrique pour l’infirmerie et je vais chez les jumeaux.

 Benoît nous rejoint un peu plus tard et on s’installe dans la cour pour palabrer autour d’un plat de spaghetti à la sauce sénégalaise : des super cuistots nos jumeaux !

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 Le mercredi 20


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 Sur le chantier, poursuite des travaux dans le poste de santé.

 La perceuse de Diara fait des merveilles : fixation des interrupteurs et des prises.

 

 

 Dans la maison de l’infirmier, le maçon ayant bien avancé avec l’enduit intérieur, on peut poser les dernières prises et interrupteurs.

Et tous les jours les femmes font la navette avec leur 20 kg sur la tête pour remplir les tonneaux

 Fleche 2

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 Douche, repas puis direction Dimambo et visite au menuisier pour prendre le coffret électrique de l’infirmerie.

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 On va à l’orphelinat pour apporter les crayons de couleurs offerts par les groupes de chants de marins « Gwen aod » et le groupe de peinture de Bénodet accueil.

 Nania, l’une des assistantes qui s’occupe des orphelins, nous invite, le vendredi 22, à venir à la fête qui sera donnée pour le baptême de son enfant. C’est, bien sûr, avec plaisir que nous acceptons cette invitation.

 

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 Sur le chemin du retour, Benoît achète un ballon et une fois au campement : match de foot avec les enfants et Sadiouma (qui rêvait d’être footballeur).

le-foot1.jpg On a trouvé à quoi servaient ces deux poteaux

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 En fin de soirée, derrière la clôture du campement, des cris de bêtes sauvages ont attiré Benoît et voilà les fauves.

Chats2Chats1Chats3  Le jeudi 21 Fleche 2

                                                                                                                       

 Les nuits sont de plus en plus chaudes, je suis obligé de naviguer entre les zones du matelas trempées de sueur.

Tableau poste de soins

 Sur le chantier : Pose du câble de liaison entre l’infirmerie et l’annexe, installation de l’éclairage extérieur et du coffret électrique du poste de soins.

 Coffret électrique du poste de soins

Test avec le groupe électrogène : tout fonctionne.

 L'installation ne nous plaît pas car elle n'est pas esthétique avec ses fils apparents, mais c'est ce qui était demandé.

 Matinée bien remplie, on mérite une bonne douche et un bon casse-croute et même une petite sieste.

 Direction la poste de Tamba pour envoyer les dernières cartes postales.

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la-poste2-1.jpgla-poste1-1.jpgle-guichet-de-la-poste2.jpgle-guichet-de-la-poste1-1.jpg

  Nous rapportons la perceuse à Diara et le remercions bien car sans lui la tâche aurait été beaucoup plus compliquée. Fleche 2

 Pour le retour, on fait une belle petite promenade à pied dans Tambacounda d'environ 3km pour aller jusqu’à l’appartement des jumeaux.

 Sur les routes on croise de charmants promeneurs et un curieux "véhicule" à quatre pattes.                                    

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 Au centre de Tambacounda le lit d’une rivière, asséchée en cette période, laisse voir les dégâts de la pollution.           

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 scenes-de-rue-15.jpgle-ferronier.jpgpieton-fatigue.jpg       Le centre d'information touristique ne voit pas passer beaucoup de voyageurs.

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scene-de-rue-13.jpg      Nous ne sommes pas les seuls à faire du lèche-vitrines !

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  En chemin,  on fait une petite halte au NIJI pour prendre un rafraîchissement.

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 La famille de biquettes est toujours au même endroit dans la rue qui mène chez Vincent et Julien.

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Retour au campement avec notre taximan préféré.

 Un match de foot international commence tout de suite avec les enfants et le pro Sadiouma.

sadiouma-dit-pele.jpgbenoit-le-toubab.jpgabdou-le-pro.jpg  Le vendredi 22Fleche 2

 

 Matinée tranquille : juste une heure de finition sur le chantier puis retour à la case.

 Rangement et préparation des valises en vue du retour ; voilà pour la fin de matinée.

 Après le repas, Benoît va faire une rando dans la savane autour de l’aérodrome.

 Son périple lui permet de voir une nature sauvage, très proche de la ville.

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 Une femme tamise de la terre pour faire du sable.

Elle en a fait plusieurs tas qui sans doute seront ramassés par des charrettes ou un camion et livrés comme sable pour faire du béton.

 Voilà l'explication du "sable mi-terre" utilisé dans la région pour faire du béton. Ce matériau est impropre à la réalisation d'un béton de qualité, il rend les constructions fragiles.

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 Sa promenade se poursuit dans la savane

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 Retour à la civilisation

autour-aerodrome-15.jpgautour-aerodrome-16.jpgFleche 2

 Vers 17h, réunion officielle organisée par Boubacar elle réunit une dizaine de personnes, dont le chef du village, le principal du collège, Kally et  quelques personnalités de la commune.

 La réunion se passe sur le chantier, devant la maison de l’infirmier.

 

 Cette réunion est organisée pour recevoir les cadeaux que nous avons ramenés de France.

C’est une valise remplie de matériel scolaire, de graines pour les potagers, de savons… offerts par deux associations de Bénodet, un groupe de chants de mer : Gwen aod, et un groupe de peintres amateurs.

 

Ensuite Boubacar nous emmène à la fête du baptême chez Nania.

Ça se passe dans la rue juste à côté d’ICD.

 Un petit chapiteau est dressé dans la rue ; il reste juste assez  de place pour le passage des voitures qui sont rares il est vrai.

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Sous le barnum sont installés des musiciens, une chanteuse et un chanteur + une grosse sono qui fait un bruit énorme.

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 La musique étant excessivement puissante, je suis obligé de battre en retraite.

 Ce petit film vous permettra de ressentir l'ambiance

 Je vais me réfugier dans l’appartement des jumeaux où je fais de la flûte (c’est beaucoup plus doux), je joue des chants de marins, bien sûr !

 De retour au campement un nouveau match de foot s’installe.

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 Au moment du repas, nous avons le plaisir d’avoir la visite de Diara qui vient nous dire un au revoir très chaleureux.

 

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