URGENCE

 

 

- Aidez les paysans à lutter contre l'agrobusiness

- 37 VILLAGES DE NDIAËL PRIVÉS DE LEURS TERRES

- Les paroles d’une vieille femme

- Du nouveau en 2016 dans l'affaire de NDIAËl

- Accaparement de terre

 

 

Aidez les paysans à lutter contre l'agrobusiness

Vidéo ici

 

37 VILLAGES DE NDIAËL PRIVÉS DE LEURS TERRES

 

Vous pouvez aider à résister :

Aidez les paysans à lutter contre l'agrobusiness ici vidéo de 44 secondes

Région de Ndiaël & Fanaye en rouge

    Les faits :Fanaye ndiael senegal

C’est en 2010 que l’entreprise Sénéthanol SA se voit accorder 20 000 hectares de terres dans la région de Fanaye pour cultiver de la patate douce afin de produire des agrocarburants pour l’Europe. 

La tension monte rapidement et vire à la tragédie le 26 octobre 2011 lorsque deux paysans sont tués et des dizaines d’autres blessés lors d’une manifestation contre le projet.
En réaction, le Président de l’époque Abdoulaye Wade suspend le projet mais le ré-autorise en mars 2012, entre les deux tours de l’élection présidentielle, dans la réserve naturelle de Ndiaël, à 30 km à l’ouest de Fanaye.

Pour ce faire, il déclassifie 26 650 hectares (c’est 260 km², ou encore = 2 fois 1/2 la superficie de Paris) de zone protégée, en accorde 20 000 à l’entreprise et réserve les 6 650 restants pour la relocalisation des villages de la zone.

Nouvellement élu, le Président Macky Sall annule à son tour le projet pour le ré-autoriser quelques mois plus tard.

Depuis, le projet est mis en œuvre par l’entreprise Senhuile SA, un consortium détenu à 51 % par Tampieri Financial Group, basé en Italie et à 49 % par Sénéthanol SA, basée à Dakar.

Il viserait désormais à produire du tournesol (pour l’Europe), de l’arachide (pour le marché local) et des aliments pour le bétail.

Les intentions réelles de Senhuile en matière de cultures et d’utilisation des terres restent opaques.

Des conséquences dramatiques pour les populations locales

La zone du projet affecte 37 villages, soit près de 9 000 personnes, vivant en grande partie de l’élevage semi-nomade (100 000 têtes de bétail).

Les opérations de l’entreprise les privent d’un accès à leurs pâturages, et aux sources de nourriture, d’eau et de bois de chauffage.

Les femmes notamment sont contraintes de parcourir de très longues distances pour accéder à ces ressources.

Le projet prévoit même le déplacement de certains villages.

Par ailleurs, l’entreprise n’a pas tenu ses promesses de construction d’infrastructures (hôpitaux, écoles) ou de création d’emplois et n’a versé quasiment aucune compensation aux populations affectées.

Privé-e-s de leurs terres, les habitant-e-s de la zone ne peuvent plus subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.

Des témoignages qui complètent bien l'info ici

 

Les paroles d’une vieille femme :

« Dire qu’on va détruire la mosquée, l’école et le cimetière. C’est difficile, c’est vraiment difficile »

     En réalité cette affaire Sénégalaise n'est qu'une petite part des pratiques

d'accaparement des terres qui touche de très nombreux pays en voie de développement.

Si vous voulez vraiment tout savoir ici  

 

Du nouveau en 2016

Un procès  dans l’affaire Senhuile-Senethanol ici

 

                                                                      

Accaparement de terre par le groupe « Bolloré Africa Logistics »

Vincent Bolloré a constitué sa fortune dans les activités portuaires en Afrique avec le groupe « Bolloré Africa Logistics » et, depuis quelques années, dans l’exploitation à grande échelle des terres agricoles en Afrique et en Asie via le groupe Socfin.

Une cinquantaine de paysans cambodgiens viennent d’intenter une action en justice contre le groupe que préside Vincent Bolloré devant le tribunal de grande instance de Nanterre.

Ces paysans de la commune de Bousra au Cambodge ont été spoliés de leur terre par le groupe Bolloré qui développe sur leur terre la culture de l’hévéa.

Neuvième fortune de France avec plus de 11 milliards d’euros, Vincent  Bolloré développe à travers le monde une activité prédatrice qui consiste à accaparer des terres agricoles et à défricher des forêts primaires pour y développer des cultures comme l’hévéa et le palmier à huile.

Les populations privées de leurs terres nourricière sont souvent contraintes à l’immigration vers des bidonvilles.

De plus le déboisement à grande échelle entraine un accroissement des gaz à effet de serre et donc constitue une accélération du réchauffement climatique.

L’article complet de Gérard Le Puill Jeudi, 30 Juillet, 2015 dans : Humanite.fr

 

 

 

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